Edito : 6 avril, à moins d'un mois, le compte à rebours...

«  - Que faites-vous le 6 avril 2012 ?

- le 06 avril 2012, c’est la Journée de l’étudiant africain ! »

Le rendez-vous annuel pour réfléchir, débattre et agir en faveur d’une meilleure condition d’étude des étrangers à Poitiers  est fixé au 06 avril 2012.  Ainsi, la 2^ème édition de la Journée de l’étudiant africain est bien lancée et le décompte a commencé. L’équipe d’organisation de cette édition s’active autour l’événement et le menu concocté a l’air très alléchant et s’inscrit bien dans l’ère du temps. Le thème principal est « l’orientation et l’insertion professionnelle des diplômés étrangers »

Comme, je le soulignais dans ma précédente lettre, le contexte administratif a beaucoup évolué ces derniers mois et les nouveaux dispositifs juridiques qui régissent le séjour des étudiants étrangers paraissent moins favorables pour construire une carrière ou aller au bout de son projet professionnel. La question « Quelles perspectives après les études en France ? » est une grande préoccupation, puisque la possibilité même de faire une première expérience semble hypothéquée, les opportunités devenant rares. Dans ces conditions, il faut envisager l’orientation et l’insertion professionnelle des étudiants étrangers, non plus comme une démarche individuelle  de ces derniers mais plutôt dans une approche collective de recherche de solution face à cette conjoncture.  Aujourd’hui, même des diplômés ayant changé leur statut en salarié sont menacés et risquent de se retrouver sans emploi, voire déposséder de certains droits sociaux.

On évoque par ci et par là, le « retour des cerveaux ». Est-ce la seule alternative ? Si oui, quels sont les signaux ou les appels des pays d’origine des diplômés ? Quelles sont les opportunités réelles et les profils recherchés ? Quels types qu’études permettent aujourd’hui de conquérir le marché africain ?  Et ceux qui ont des qualifications recherchées en Europe, que peuvent-ils faire pour s’intégrer professionnellement ?  Voilà autant de questions que nous souhaitons aborder dans le cadre cette 2^ème Journée de l’étudiant africain.

Saturnin AGBOFOUN

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